Transitions fluides et isolation supérieure grâce à des façades en verre sans cadre
Dans le passé, les surfaces vitrées avaient tendance à être petites et presque opaques ; mais cela a commencé à changer au fil des années en raison de la tendance croissante à des vitres de plus en plus grandes dans la construction. Accompagnés de charpentes plus fines, ils diluent les frontières entre l’intérieur et l’extérieur, et sont devenus omniprésents dans les bâtiments modernes. En effet, il est de plus en plus rare de trouver une œuvre architecturale contemporaine qui n'inclut pas la présence remarquable du verre : ce matériau est présent dans les échelles architecturales les plus diverses, et sa transparence permet une intégration harmonieuse avec l'environnement et une lumière naturelle généreuse pour les bâtiments. . Les systèmes traditionnels avec cadres sont encore prédominants, mais les façades en verre sans cadre gagnent du terrain dans des projets architecturaux spécifiques, car elles créent des connexions parfaites entre le verre et la structure du bâtiment, résultant en une esthétique singulière avec des transitions douces et harmonieuses. En éliminant les charpentes lourdes, l'esthétique d'un projet peut être améliorée tout en améliorant la qualité de vie à l'intérieur.
Grâce à sa technologie avancée de verre sans cadre, Aestech améliore ses systèmes depuis plus de 15 ans, alliant expérience et innovation. Sa technologie brevetée permet la production de vitrages isolants (IGU) avec une plus grande rigidité. Une IGU est composée de deux ou plusieurs panneaux de verre séparés par un espace hermétiquement fermé et remplis d'air ou de gaz rares, comme l'argon ou le cryptonyme, qui ont de meilleures propriétés isolantes que l'air. Leur objectif principal est d’améliorer les performances thermiques et l’efficacité énergétique des fenêtres, portes et autres éléments de construction intégrant du verre, réduisant ainsi le transfert de chaleur dans le bâtiment.
Dans le cas des vitrages isolants d'Aestech, leur principal avantage réside dans leur résistance structurelle. Alors que les IGU traditionnelles sont constituées de plusieurs couches de verre séparées par une structure, limitant le transfert de charge entre les panneaux externes et internes, la technologie d'Aestech implique l'intégration de profils de pultrusion et d'un adhésif spécial pour renforcer le joint périmétrique de l'unité de verre isolée. En la transformant en une structure tubulaire plate, chaque couche de verre implique activement une résistance à la charge, garantissant ainsi des performances supérieures.
L’un des points forts de cette technologie est la possibilité de relier des vitrages entre eux ou à des surfaces sous n’importe quel angle. Cette flexibilité permet aux architectes et aux concepteurs de créer des systèmes de façade complexes, éliminant ainsi le besoin de fixations supplémentaires. Le résultat est une esthétique élégante qui met en valeur la beauté du verre lui-même, sans que sa continuité soit interrompue par des cadres. Les structures offrent également des niveaux d’isolation thermique et phonique au moins 20 % supérieurs à ceux des bâtiments traditionnels équipés de vitrages conventionnels. L’absence de structures continues en tubes métalliques, comme les piliers en aluminium, contribue à cette performance. De plus, le système de vitrage présente une résistance sismique accrue puisque les vitrages sont fixés uniquement sur deux côtés, garantissant ainsi la stabilité et la sécurité du bâtiment en cas de tremblement de terre.
Un bon exemple de son application peut être vu au bureau UNIT.City à Kiev, en Ukraine. Les architectes ont inclus un mur de verre sans soudure à l'avant et à l'arrière du bâtiment, complété par des lignes de verre coupées sur les côtés, sans compromettre la légèreté de la façade. Les éléments technologiques uniques de la façade ont été démontrés visuellement à travers un fragment test de quatre verres et un rail sur une base métallique. Une analyse aérodynamique a garanti la stabilité face aux charges de vent, en divisant la façade en « zones de vent » et en sélectionnant des unités de verre appropriées pour chacune. Notamment, les plus grands panneaux de verre de la façade, mesurant 5,2 mètres de haut et 1,8 mètre de large, restent sans cadres, augmentant à la fois l'esthétique et l'efficacité énergétique. Ces unités à double vitrage sont dotées d'un renfort pultrudé supplémentaire, renforçant encore l'intégrité structurelle et les performances de la façade.
Un autre projet qui attire l'attention sur l'utilisation intensive du verre est le Chicago Cube, également en Ukraine. Une structure en verre en forme de cube de 12 mètres de haut, dépourvue de systèmes de support en aluminium, donne un design léger et visuellement agréable. Sur le plan fonctionnel, les nervures en verre de 5,3 x 2,8 mètres servent d'amortisseurs de vent et soutiennent la couverture, conservant son aspect sans cadre ni supports métalliques visibles sur les bords. Les ingénieurs ont relevé le défi de manière créative : fixer les poutres aux poteaux à l'intérieur du toit sans compromettre l'esthétique, en utilisant des aménagements spéciaux pour une apparence plus simple. L'installation a été complétée par une verrière, conçue avec une pente d'évacuation efficace des eaux et une station météo pour enregistrer les conditions extérieures. Les propriétés élevées de réflexion solaire des fenêtres à double verre garantissent un intérieur frais et confortable, complétées par des fenêtres à double verre colorées sur le toit cubique, empêchant la pénétration excessive de la lumière du soleil et l'accumulation de chaleur.